En Ligne : Luke Edward Hall - Des Figues, du Miel, et des Voiles

"Des marins qui dansent, de sombres princes, des dieux rustiques et des amants. Des bergers solitaires, mi-hommes, mi-bêtes sauvages, et des seigneurs d'îles mythiques. Des marchands de fruits, des pêcheurs, des soldats et des statues antiques. Des yeux foncés, et des joues roses. Des fleurs et des olives, des urnes et des vagues et du vin. Des montagnes sauvages, des rivages escarpés, un bar sur une place à minuit et une clairière vert émeraude aperçue à travers les vignes tourbillonnantes."

Nous avons vraiment essayé. Mais nous ne pouvions tout simplement pas mieux faire que l’artiste lui-même, pour résumer en ces divins mots la dernière exposition virtuelle de la Breeder Gallery. Le jeune artiste londonien Luke Edward Hall sait clairement y faire avec les mots. Qualifié de «jeune prodige» par Vogue, il a collaboré avec des noms comme Burberry, et on comprend pourquoi. Ses œuvres fantaisistes inspirées des années 1920, sont un baume au cœur en ces temps troublés, avec leur glamour révolu et leur bonheur bucolique. Décrite comme une «lettre d'amour à la beauté et à la terre», ses muses pour cette série furent la culture, l'histoire et la mythologie grecques - avec quelques spécimen anglais et des références à Cecil Beaton et à Wes Anderson jetés dans le mélange. Nous sommes écoeurés de ne pas pouvoir assister en personne à la première exposition solo de Hall à Athènes pour le moment. Alors n’envisagez même pas de nous éloigner de la salle de visualisation virtuelle de la Breeder Gallery.